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Les limicoles vulnérables

 

Après les busards et l’Outarde canepetière, le GODS s’est lancé dans la protection des couvées d’Œdicnème criard, de Vanneau huppé et de Courlis cendré nicheurs en milieu agricole.

 

En 2016, dans le cadre du projet « Limicoles vulnérables », nous avons commencé à tester des méthodes de protection des nids et 22 nids en ont déjà bénéficié !

Ce projet est plutôt bien accueilli par le monde agricole, les 20 exploitants, déjà contactés en 2016, ont tous donné leur accord pour la protection des nids.

 

Donc en 2017, nous allons continuer sur notre lancée ! Si vous souhaitez participer à la recherche des couples nicheurs et de leur nid et la mise en place de la protection, vous pouvez contacter le coordinateur du secteur le plus proche de chez vous !

 

          - Argentonnais : Clément BRAUD, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

          - Marais poitevin : Alexandra CHRISTIN, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

          - Plaine du Mellois : Etienne DEBENEST, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

          - Plaine d’Oiron-Thénezay : Christophe LARTIGAU, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 

 

 

Les busards

 

Les Busards sont des rapaces au vol léger et élégant, fréquentant des espaces plutôt ouverts, où leur principale ressource alimentaire est constituée de rongeurs. Ces espèces nichent au sol (céréales, prairies, taillis) ce qui les rend particulièrement vulnérables Les trois espèces communes en Deux-Sèvres sont le Busard cendré, le Busard Saint-Martin et le Busard des roseaux.

 

Le Busard cendré est le plus petit des trois espèces de busards d'Europe occidentale, avec une silhouette légère et élégante. Le mâle présente un plumage gris avec les pointes des ailes noires et une barre alaire noire sur les rémiges secondaires. La femelle est brune dessus, chamois rayé dessous. Elle présente une bande blanche à la base de la queue. Les ailes du Busard cendré sont plus étroites que celles du busard Saint-Martin et plus pointues. Le Busard cendré est visible en Deux-Sèvres au printemps seulement, l'espèce hivernant en Afrique.

 

Le Busard Saint-Martin est de taille intermédiaire entre le Busard cendré et le Busard des roseaux. La tête et la face inférieure du mâle sont gris blanc tandis que l'extrémité des ailes est noire. La femelle, plus foncée, présente une face inférieure crème et fauve striée de brun. Le croupion blanc contraste avec la queue brune. Le Busard Saint-Martin est visible toute l'année en Deux-Sèvres.

 

Le Busard des roseaux est un rapace de la taille d'une buse variable, avec une tête et un corps moins gros, des ailes plus longues et plus étroites. La tête et le haut de la poitrine sont crème à roussâtre avec de fines stries foncées longitudinales. La femelle, bien plus foncée, apparaît comme un oiseau très sombre. Le Busard des roseaux est visible toute l'année en Deux-Sèvres.

 

 

Les actions menées

 

Le département des Deux-Sèvres accueille la plus importante population française de Busard cendré. En Deux-Sèvres, plus de 95 % des effectifs nichent en milieu céréalier et sont soumis à une forte mortalité au moment des moissons ou des fauches. Entre 2007 et 2010, plus de 500 jeunes Busards cendrés ont été marqués en Deux-Sèvres, soit 10 % de l'effectif national.


C'est la plaine de Niort nord-ouest qui accueille la plus forte densité de Busards cendrés nicheurs. Cette population est suivie par une équipe de bénévoles et de salariés fortement mobilisées.


Il s'agit de mettre en place des protections des nichées, mais aussi, par le suivi des oiseaux marqués, de connaître la dispersion des jeunes par rapport à leur lieu de naissance, élément clé qui nous permettra de mettre en place une stratégie de protection de l'espèce à long terme.

 

 

L'œdicnème criard

 

L'Oedicnème criard et un oiseau des plaines cultivées, des vignobles, plus rarement des régions bocagères à dominante polycultures. Migrateur (bien que quelques individus hivernent régulièrement), il arrive au printemps et niche sur un sol dénudé et sec, souvent sur de récents semis de tournesol dans les plaines deux-sévriennes. Parfois surnommé en Deux-Sèvres « courlis de terre », il doit sans doute ce surnom à son cri plaintif qui rappelle (un peu) celui du Courlis cendré.

 

L'œdicnème criard est un limicole terrestre de la taille d'un pigeon ramier. Son plumage cryptique le rend très difficile à distinguer sur les sols caillouteux qu'il choisit généralement. Ses deux bandes alaires blanches, ses grands yeux à l'iris jaune, un bec jaune à la base et noir à la pointe sont caractéristiques. Bien que visible le jour, c'est un oiseau de mœurs plutôt crépusculaires et nocturnes.

 

L'œdicnème criard est un oiseau considéré comme vulnérable au niveau international, et la région Poitou-Charentes est reconnue d'importance nationale pour cette espèce.

 

 

Les actions menées

 

Un suivi des effectifs d'Œdicnème criard au sein des rassemblements postnuptiaux est réalisé sur l'ensemble du Marais Poitevin dans le cadre de l'Observatoire du Patrimoine Naturel du Marais poitevin : biodiversite.parc-marais-poitevin

 

Par ailleurs, sur tout le département, des comptages des rassemblements postnuptiaux sont effectués à la longue-vue sur les sites de rassemblement traditionnellement utilisés par les oedicnèmes, en particulier dans les réserves de chasse. Deux comptages ont lieu en septembre et en octobre.

 

Ces suivis indiquent au cours des dix dernières années une évolution positive des populations d'Oedicnème criard en Deux-Sèvres.

 

 Plaquette à télécharger

Les hirondelles

 

Dans notre département, 3 espèces d’hirondelles peuvent être observées : l’Hirondelle rustique, l’Hirondelle de fenêtre et l’Hirondelle de rivage. Cette dernière, comme son nom l’indique est inféodée aux milieux aquatiques et creuse un terrier dans les berges des rivières ; elle est peu présente en Deux-Sèvres. Les deux autres sont plus communes et se rencontrent dans les villages et hameaux où elles profitent du bâti pour construire leurs nids.

 

Toutes les deux sont des espèces grégaires, c’est-à-dire qu’elles restent groupées et que, si on en voit une, il y a de grandes chances qu’il y en ait d’autres !

 

Toutes les hirondelles se nourrissent d’insectes volants qu’elles capturent en vol.

 

L’Hirondelle rustique arrive la première et est plus campagnarde que sa cousine ; autrefois nommée Hirondelle de cheminée, elle pouvait faire son nid à l’intérieur des maisons, au coin des cheminées. Elle continue à rechercher les vieilles granges pour s’installer. Elle est un peu plus grande que l’Hirondelle de fenêtre ; elle arbore une tache rouge sous la gorge, un collier noir et la queue se prolonge par deux longs filets.

 

L’Hirondelle de fenêtre reste dans les villages pour faire son nid dans l’encadrement des fenêtres ou sous le rebord des toits. Plus petite, elle a le ventre intégralement blanc, du bec à la queue qui est peu fourchue.

 

Les nids de ces hirondelles sont faits de terre mêlée de végétaux et diffèrent quelque peu : presque entièrement clos pour la fenêtre, plus largement ouvert pour l’autre. Elles réutilisent les mêmes nids d’une année à l’autre moyennant quelques travaux de consolidation.

 

Les populations des deux espèces d’hirondelles sont en diminution depuis le milieu du XXème siècle en raison de l’utilisation des insecticides qui détruisent les insectes dont elles se nourrissent. Se loger devient aussi plus difficile en raison de la réfection des façades des maisons et des bâtiments agricoles fermés. On peut les aider en posant des nichoirs adaptés.

 3 nids hirondelles

Hirondelles rustique, de fenêtre et de rivage © J.-M. Boutin, D. Sauvaget, F. Girardin 

Si on désire fermer un bâtiment où il y a eu des hirondelles par le passé (on le voit très bien aux traces des nids anciens), on peut créer des ouvertures pour leur permettre l’accès (8x12 cm) ; pour éviter les salissures, placer une planchette sous le nid. Pour faciliter la construction des nids en cas de sécheresse, on peut installer un récipient avec de la boue qu’on veillera à garder bien humide.

 

Toutes les espèces d’hirondelles sont strictement protégées et la destruction de leurs nids est interdite.

 

L'observatoire des hirondelles

Pour mieux connaitre l’évolution des populations, un « Observatoire des hirondelles » a été mis en place par le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres : chacun peut apporter sa contribution en indiquant l’espèce et le nombre de nids observés.

Il suffit de transmettre vos observations via le site www.nature79.org, sur lequel vous créer gratuitement votre compte.

La démarche est détaillée dans la rubrique "Atlas et enquêtes" puis « Observatoire des Hirondelles ».

 

Observatoire des hirondelles-light-Lydie Gourraud

Dessins © Lydie Gourraud

 

Téléchargez le dépliant "Observatoire des hirondelles"

 

L'Outarde canepetière

 

L'Outarde canepetière est un des derniers oiseaux de grande taille des plaines françaises. A ce titre elle est devenue un oiseau emblématique des plaines deux-sévriennes. Cette espèce est toutefois particulièrement fragile, compte tenu de ses exigences en matière d'habitat et d'alimentation. La santé des populations d'Outarde canepetière constitue d'ailleurs un des meilleurs indicateurs biologique de la capacité de nos plaines cultivées à accueillir l'avifaune spécifique de ces milieux.

 

L'Outarde canepetière est un oiseau marcheur rappelant la poule faisane. Les deux sexes ont un plumage de couleur brune avec des nuances ocre, noires et blanches. En période de reproduction le mâle présente un plumage nuptial caractéristique (tête avec reflets bleutés, et magnifique collier noir autour du cou entrecoupé de bandeaux blancs. Le chant du mâle est très caractéristique : un « prett » émis à intervalles réguliers.

 

Le Centre-Ouest de la France accueille la seule population migratrice en France. En Poitou-Charentes, l'outarde se rencontre principalement dans les zones de protection spéciales (ZPS), où les populations sont suivies de façon très précise depuis plusieurs années. Les trois ZPS en Deux-Sèvres (Niort Sud-Est, Oiron-Thénezay, la Mothe-Saint-Héray - Lezay) accueillent entre 80 et 100 mâles chanteurs, soit un peu moins de la moitié des mâles recensés en Poitou-Charentes. Le maintien de cette population en Poitou-Charentes dépend clairement des mesures agro-environnementales qui permettent de contractualiser avec les agriculteurs pour des pratiques plus compatibles avec les exigences de l'espèce.

 

 

Actions menées

 

Une enquête régionale dénombre depuis 2008 les mâles d'outarde par la recherche des places de chant.

 

A l'automne, des comptages des rassemblements postnuptiaux sont effectués à la longue-vue sur les sites de rassemblement traditionnellement utilisés par les outardes, en particulier dans les réserves de chasse. Deux comptages ont lieu en septembre et en octobre.

 

Enfin le Groupe Ornithologique participe de façon active au dispositif « Mesures Agroenvironnementales ».

 

 

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