La pratique de la photo naturaliste, et plus largement la photographie en milieux naturels, peut générer des impacts sur la biodiversité et sur les écosystèmes :

    • Pollutions sonores, olfactives, lumineuses, éléments toxiques…
    • Dégradation des habitats naturels (piétinement, prélèvements…).
    • Dérangements de la faune (peut entrainer du stress, des abandons de nichées, ou encore une mortalité directe ou indirecte…).

Les précautions et bons gestes afin d’éviter ou de limiter ces impacts :

    • Règle de l’impact minimum : n’effectuer aucun prélèvement et ne rien laisser derrière soi (déchets, dégradations…).
    • Etre silencieux et discret notamment en arrivant et en quittant les lieux.
    • Maintenir une distance avec l’animal afin de ne pas perturber son comportement (si il montre des signes de stress, le laisser tranquille et s’éloigner).
    • Préférez l’utilisation de très grand téléobjectif pour rester discret et éloigné du sujet photographié.
    • Ne pas utiliser la « repasse » à des fins photographiques.
    • Ne pas faire de clichés rapprochés du contenu d’un nid.
    • Prendre connaissance du sujet observé (phénologie, comportement).
    • Eviter les périodes et sites de nidification ainsi que les sites d’hibernation.
    • Ne pas manipuler les animaux.
    • Eviter le piétinement : faire attention où l’on marche ou rester sur les sentiers.
    • S’assurer d’avoir un équipement propre pour éviter de transporter des matières potentiellement polluantes, ou d’introduire des espèces invasives ou des pathogènes.
    • Ne pas appâter ou nourrir les animaux.
    • Eviter l’utilisation de flash.
    • Dans le cas de sites protégés (réserves, PNR, sites Natura 2000…), prendre connaissances des obligations réglementaires et des enjeux de conservation.
    • Saisir vos observations sur Naturalist/Nature79.